Games N Roses est né en 2017. Alors qu’au départ cela ne devait être que quelques vidéos pour m’amuser, j’ai développé une véritable connexion très tôt avec le public. Même si au départ la quantité de spectateurs n’était pas au rendez-vous, les choses ont rapidement changé avec l’arrivée d’une certaine grippe nommée Covid-19. J’ai adapté mon contenu et l’humour de mes sketchs tout en dénonçant le ridicule de la situation.
Bien entendu, cela n’a pas plu aux gens plus fragiles et adeptes du narratif officiel, mais comme on dit, parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en. Et c’est là que l’aventure de Games N Roses a vraiment débuté. Mais j’étais encore bien loin de me douter où tout cela allait me mener. Cette facette de la communication par l’intermédiaire de l’humour m’a entraîné à parler sur scène devant des milliers de personnes réunies pacifiquement lors de manifestations contre les mesures nazitaires. Mon nom a par la suite été à tort traîné dans la boue.
Mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Malgré les menaces de mort, les tentatives de me faire taire, trois fermetures de mes chaînes YouTube, mon compte Facebook avec plus de 20 000 abonnés piraté et fermé, après avoir été victime de profilage policier sans raison justifiable, je suis toujours là, et fier de d’où je viens, et fier de là où je m’en vais. Je ne regrette rien !
Je ne regrette pas d’avoir remplacé le Bye Bye de Radio-Canada par un événement appelé le Chow-Bye, qui permet à des milliers de personnes de rire de l’actualité de l’année, avec des gens que le vrai peuple apprécie. Avec des sketchs dans lesquels ils se reconnaissent. Certains m’ont même affirmé que ce show de fin d’année avait sauvé leurs vies... Quand on y pense, ça donne le vertige. À quel point cette aventure a été importante, pour en arriver au point de sauver des vies humaines. D’ailleurs, le dernier Chow-Bye a été vu plus de 62 000 fois. Les coquerelles du web diront que ce n’est rien, 62 000 fois. Mais quand on y pense, c’est trois fois le Centre Bell plein à craquer.
Puis arrivèrent les directs d’informations, où l’actualité de la politique internationale y était décryptée et qui intéresse plus de 4 000 personnes chaque semaine. Ça aussi, ça donne le vertige quand on y pense. Puis, en janvier 2024, Alain Patenaude me proposa de refaire les trois compositions musicales que j’avais faites avec sa touche. Sur le coup, j’ai cru qu’il s’agissait d’un autre charlatan. Car plusieurs m’avaient proposé la même chose avant lui, mais sans avoir ce qu’il fallait pour y parvenir. Mais Alain avait bien plus que ce qu’il fallait. Il avait saisi le potentiel bien avant que je ne le comprenne moi-même. Puis une chimie naturelle s’est développée pour créer trois albums en quatre mois et demi avec des titres mémorables.
Que vous aimiez ou non ce que j’ai fait avant, la musique ne laisse personne indifférent. Un an auparavant, j’ai commencé à faire des spectacles humoristiques avec deux one-man shows différents en six mois. À cela, j’ai greffé le Je M’égare Band. Et voilà, c’est ici que nous en sommes rendus. Des spectacles aux quatre coins du Québec, et les gens se déplacent de très loin pour y assister. Les compositions ne cessent plus de s’additionner, la chaîne Spotify est en feu, et les gens sont au rendez-vous. J’ai simplement envie de vous dire MERCI, merci d’être là depuis toutes ces années, et si vous lisez ceci, c’est que vous aimez toujours ce que je continue de construire, pour VOUS.